Tigre & Dragon - Aide de Jeu
Les samouraïs
sont des guerriers d’origines nobles ou modestes. Un samouraï
n’ayant pas de rattachement à un clan ou à un daimyō (seigneur
féodal) est un rōnin. Vassal direct du shogun il est appelé
hatamoto. Les samouraïs s’identifiaient à la beauté
fragile et éphémère des fleurs du cerisier. La fleur de cerisier
ne reste pas accrochée à l’arbre jusqu’à ce qu’elle se fane.
Elle tombe dans tout l’éclat de sa beauté, de la même manière
qu’un samouraï imagine qu’il mourra au combat, à la fleur de
l’âge. Symboles de fierté, de courage, d’honneur, les samouraïs
suivent un code moral : le bushido. Le préfixe « bu »
signifie les techniques martiales. Shi signifie guerrier, et le
suffixe do désigne la voie, celle qui mène à la maîtrise de soi
par le travail du corps et de l’esprit. Le personnage agit selon ce
code. La réalisation des neuf règles pendant une mission lui
confère un point d’expérience en plus.
Le code
du samouraï
La
bonté et la bienveillance (SHINSETSU): elles nous incitent à
l’entraide, à être attentif à notre prochain et à notre
environnement, à être respectueux de la vie. La bienveillance
inclue l’amour, l’affection pour les autres, la sympathie et la
noblesse des sentiments. Faite de compréhension et d’amitié,
de bonté, elle est aussi l’indulgence pour les lacunes et
défaillances d’autrui, et un encouragement pour les aptitudes
naissantes.
La
droiture (TADASHI): c’est suivre la ligne du devoir,
sans jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité en
sont les piliers. Elles nous permettent de prendre sans aucune
faiblesse une décision juste et raisonnable. La droiture engendre le
respect à l’égard des autres et de la part des autres.
Le
courage (YUUKAN): ce courage qui nous pousse à faire
respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui
nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d’affronter toutes
les épreuves.
Le
respect (SONCHOO): sans modestie, aucun respect n’est possible,
sans respect aucune confiance ne peut naître. Sans confiance aucun
enseignement ne peut être donné, ni reçu. Pour respecter les
autres, il faut pouvoir résister à ses propres émotions
d’irritation, de colère, de désir, de peur. La force d’âme,
combinée au respect d’autrui et à la politesse, qui ne veut pas
blesser ou gêner les autres, aboutit à une attitude stoïque. C’est
connu comme le contrôle de soi. La politesse est l’expression de
ce respect dû à autrui.
Le
contrôle de soi (SEIGYO): laisser paraître ses émotions sur le
visage ou dans ses gestes est un manque de force. Il représente la
possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de
contrôler notre instinct.
L'
honneur (MEIYO): l’honneur établit notre attitude et notre
manière d’être vis-à-vis des autres. C’est une intense
conscience de la valeur de la dignité personnelle. Il exige le
respect du code moral et la poursuite d’un idéal, de manière à
toujours avoir un comportement digne et respectable. La désobéissance
au code ou à un supérieur produisait un sentiment de
culpabilité et de honte. Le sens du déshonneur était ainsi le
stimulant suprême pour corriger la conduite. Mais l’honneur est
attaché à la manière d’être, à la fidélité, à la parole, à
un ami, un Maître, un Idéal, ou à la vérité.
La
fidélité (CHUJITSU): la fidélité symbolise la nécessité de
tenir ses promesses et remplir ses engagements.
La
sincérité (SEIJITSU): le salut est l’expression de cette
sincérité, c’est le signe de celui qui ne déguise ni ses
sentiments, ni ses pensées, de celui qui veut être authentique.
L’honnêteté est une extension du courage.
La
modestie et l’humilité (KEN): la bonté et la
bienveillance ne peuvent s’exprimer sincèrement sans modération
dans l’appréciation de soi-même. Savoir être humble, exempt
d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de
la modestie.
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