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ONE-SHOT JDR
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Mission 1: Pologne 1939 La Clinique Afin de découvrir les expériences médicales menées par les Nazis, les membres du SOE sont envoyés dans une clinique polonaise protégée par la Waffen SS.
Le
premier ministre Churchill et Raoul Dautry, ministre français de
l'Armement, confient à nos héros, à la veille de l’invasion de
la Norvège par les Nazis, la très délicate mission de prendre les
Allemands de vitesse et de rapatrier le stock mondial d'eau lourde de
l'usine Norsk Hydro.
Mission 3 : France 1940 Opérations Dynamo et WotanAux dernières nouvelles un agent du SOE s'est infiltré dans les lignes ennemies. Profitant de l'opération Dynamo où d’innombrables navires de toutes sortes sont envoyés récupérer l'armée anglaise en déroute sur les plages de Dunkerque, nos héros doivent retrouver l'agent disparue puis avec elle découvrir les activités archéologiques nazies sur un site sous-marin.
Prologue: Poursuivis par un chasseur messerschmitt les membres du SOE atterrissent en catastrophe à l'aérodrome de Varsovie à bord d'un Junkeren flammes.
Les Héros fuyant l'avion de transport en flammes rejoignent l'armée polonaise qui tient le poste de communication soutenus par des chars légers.
Au poste de communications ils rencontrent l'agent de liaison Krystyna SKARBEK.
Face au Panzer et à l'assaut des troupes allemandes, les membres du SOE fuient l'aérodrome. De toute façon leur mission n'est pas de soutenir les armées polonaises de l'invasion allemande. Leur mission consiste à investir une clinique gérée par la waffen SS. Afin de découvrir les expériences médicales qui y sont réalisées, les membres du SOE planifient leur mission. Pour mener à bien leur plan, la résistance leur fournit un film et une série de photographies.
Film du survol nocturne de la Clinique
Photographies prises depuis la route à bord d'un camion.
Rapport de Mission:
Depuis
le 1er
septembre 1939 l’attaque allemande avait pour but principal la
prise du corridor de Dantzig et de Varsovie. L'invasion de la Pologne
débuta par un grand bombardement aérien de la capitale dont les
aéroports par la Luftwaffe. En mêm temps une bataille navale
s’engagea au large des côtes polonaises. Bien que les trois
meilleurs destroyers ont pu gagner le Royaume-Uni, la Pologne
disposait encore de sous-marins qui tentèrent vainement de couler
les plus imposantes pièces de la Kriegsmarine.
Sur
terre, malgré une offensive des lanciers polonais, la Wehrmacht
aidée des divisions panzers repoussait les Polonais au nord. Ces
derniers tenteront vainement de percer. Les Allemands atteignirent
rapidement la Vistule. Le 3 septembre, la IIIe
armée
allemande basée en Prusse-Orientale lança ses divisions à l'assaut
des forces polonaises par l'Ouest. Le lendemain, l'armée fit la
jonction avec les troupes venant du Nord. Pendant ce temps, le 1er
corps
d’armée venant de Prusse-Orientale formait l'une des deux
tenailles qui devait se refermer sur Varsovie. Les Allemands
contournèrent les positions polonaises en évitant soigneusement les
places fortes.
Le
bilan de ces premiers jours est catastrophique pour les Polonais.
Après trois jours d’âpres combats l’Allemagne perce les
défenses et se dirige ainsi droit vers Cracovie qui fut prise sans
combat. Dans le même temps, elle continua sa progression vers
Varsovie, en concentrant ses efforts sur Częstochowa
et de Breslau.
Néanmoins,
le 6 septembre les Polonais réussiront durant leur retraite à faire
sauter quelques ponts sur la Vistule. Seule l'armée de Poznań
n’a
pas été attaquée. Son chef, le général Kutrzeba, demanda au
Maréchal Rydz-Śmigły
l'autorisation de contre-attaquer le flanc de la 8e
armée,
contrainte d’arrêter son avance faute de carburant.
Dans la nuit de 7 au 8
septembre, nos héros à peine débarqués de l'aéroport de Varsovie
décidèrent de s’infiltrer dans la clinique de Poznan. Située au
Nord-ouest de Varsovie, la ville était épargnée par l'invasion
allemande. La route Varsovie-Poznan fut le petit trou de souris par
lequel les membres du SOE pouvaient se faufiler pour rejoindre un
village non loin de leur objectif.
Mission :
Infiltrer la Clinique et se Renseigner sur les activités
1/
La Clinique : Infiltration et Documentations
Sans soutient aérien
depuis la perte des aéroports d'une part, ni celui des troupes
polonaises battant en retraite pour reconstituer un
front afin de stopper la progression allemande d'autre part,
nos héros, vêtus comme des paysans,
furent menés par l'agent de liaison
SKARBERK
Krystina
jusqu’au village. Profitant qu'un véhicule militaire était en
réparation, ils le subtilisèrent en ayant préalablement assommé
et récupéré l'uniforme de son chauffeur SS.
Le
commando se sépara en 3 groupes. L'un sectionna la ligne
télégraphique alors qu'un autre sillonnait à vélo les chemins
forestiers. Le troisième se présentait à l'aubette de la clinique
à bord d'une camionnette.
Costumé
en villageois, munis des documents officiels et de vivres, le garde
en faction leur ouvrit la barrière. Pénétrant au rez-de chaussée
du bâtiment, les agents féminins furent bien accueillies au messe.
Usant de leurs charmes, elles offrirent en plus de leurs sourires les
bouteilles droguées. Les unités SS et les officiers scientifiques
KarlGebhardt
et HelmutPoppendick
se réjouissaient de la venued'un
haut dignitaire : le
Marquis Général Herman Von Heïzinger.
Si
le sergent et maître-chien Karl
Zerman
ne but pas, il fut tout autrement pour les officiers scientifiques.
Les troupes et le cuisinier ne furent pas en reste. Inquiété par le
retard de l'officier supérieur, Zerman
essaya en vain de joindre l’État
Major.
Comme la ligne ne semblait pas fonctionner correctement, le sergent
Zerman songea d'utiliser celle de la Mairie. Il réquisitionna le
véhicule des villageois. Accompagné de son chien Ozo et de deux
soldats, il prit la direction du village.
Pendant
ce temps, le commando éliminait un garde en patrouille du côté de
la forêt ainsi que la sentinelle postée sur le toit en gravissant
une échelle murale.
Convaincus
de leur attirance masculine, les scientifiques accompagnèrent les
éléments féminins jusque dans leur chambrée. Ils furent dociles
même sous la contrainte des armes. Le commando trouva l'essentiel
des soldats enivrés et somnolant sur les bancs du messe.
Anesthésiés par la drogue certains ronflaient dans leur bave.
Profitant
du laps de temps avant la relève de la garde, nos agents
scientifiques vidèrent les coffres ainsi que les armoires du
laboratoire. La classification des dossiers leur révéla les
expériences menées dans cette clinique depuis des années. Il
s'agit en l'espèce des Programmes ZETA, META , ARKTION et Umberman
initiés par KarlBrandt.
Quand
la relève vint patrouiller leur étage, tous se cachèrent. D'un
génial coup de chance, un seul tir au silencieux dans la nuque
suffit pour tuer une patrouille muni d'un lance-flammes. Malgré tout
l'alarme fut lancée.
Précautionneusement
le Commando descendit au sous-sol et fouillèrent les salles
d'opérations. Ils y trouvèrent des échantillons d'organes, des
liquides résultant de protocoles expérimentaux, de l'équipement de
protection anti-bactériologique et anti-radioactive ainsi qu’un
cobaye presque vivant enfermé dans une cellule, répondant au nom de
BLAZKOWICZ
Lila. Son dossier présentait des expériences post-mortem relevant
des différents programmes.
Les
agents dynamitèrent précipitamment les salles d’opérations sans
examiner la dernière pièce. Ils en avaient apparemment trop vu pour
s'exposer à davantage de danger.
2/
Le Village : un rendez-vous explosif
Une
nouvelle foi nos héros se scindèrent en deux groupes. Entre les
otages dans le coffre et l'amas de dossiers récupérés,le véhicule
n'avait guère plus de place pour le seul conducteur. Notre
égyptologue conduisit vers le village alors que le reste des membres
du SOE prenait la clé des champs. Peu avant le village il aperçu
dans un fossé la camionnette. Les grandes portes arrières ouvertes,
elle semblait vidée de ses passagers. Le conducteur et son chien
avaient eux aussi disparu.
Comme
des démons sortis de l'enfer, deux soldats SS bondirent sur lui.
Surpris, il se trouva aussitôt désarmé. Bien que leurs armes
bandaient à leur cou, ils ne cherchaient qu’à le mordre. L'un
deux profitait d'un trou béant dans la toiture pour s'y faufiler et
s'y coincer. L'autre attaquant s'était interposé entre les deux
portières et cherchait à le griffer. Réfugié dans la camionnette
il lutta de toutes ses forces pour contenir à l'extérieur les deux
assaillants jusqu'au moment où un tir retenti.
Celui
des portières ne bougea plus. Un pistolet l'ordonna de quitter sa
cachette. Un chien l’accueilli les babines retroussées. Pour
achever le travail, une grenade fut jetée dans le véhicule. Les
mains sur la tête et suivi par le chien, notre héros s'exécuta.
Pourquoi le sergent Zerman l'avait-il sauvé ? Sauvé, faut-il
encore le dire vite ! Zerman libéra les deux otages
scientifiques et ligota Rick dans le coffre. Ce dernier fut conduit
au village et suspendu à une poutre du garage.
Arriva
quelques minutes plus tard une voiture protégée d'un side-car.
L'officier qui en sorti devait-être ce général tant attendu. Il
était accompagné d'une scientifique à en croire sa blouse blanche
et d'un agent de la Gestapo. Alors que Gebhard
transférait les documents récupérés dans le coffre du véhicule
du général, l'agent exécutait les villageois des maisons
adjacentes à la Mairie. Pensant à son prochain trépas, Rick
espérait s'entretenir avec le général. Même si celui-ci semblait
menacé le Maire du village, il a plus de chance de survivre à un
interrogatoire avec un officier militaire qu'à une exécution
expéditive menée par un sbire
de la Gestapo. Étonnement
l'agent ne s'intéressa pas à lui et regagna son siège de
conducteur.
Ayant
convenu une retraite sur le village, les autres membres du commando
longeaient la route en lisière de forêt. Arrivés à hauteur de la
camionnette ils trouvèrent à l'intérieur le soldat déchiqueté
par la grenade et un corps pendant à travers la toiture. Examiné
par notre ethnologue australienne ce dernier se manifesta par des
tentatives de griffures, de morsures et quelques crachats. Aidée de
Quatermain, professeur HILL fit des prélèvements de sang et
d’organes.
Alertés
par les tirs, les membres du commando arrivèrent discrètement au
village. Cependant l'usage d'un fusil sans silencieux ne fut pas une
idée de génie. L'ensemble des troupes répondirent. Une
mitrailleuse lourde fit feu en direction de notre ethnologue. Par
chance, la maison en ruine dans laquelle elle s'était réfugiée la
sauva des terribles rafales. Seuls quelques éclats la blessèrent.
Par
chance Niels se montra un tireur d'exception. Profitant du chaos
général, Rick se libéra de ses liens et subtilisa un fusil. Si
Quatermain ne joua pas aux héros, BJ couvrait de son arme lourde la
route. Si mettre le feu aux véhicules était tactiquement une bonne
solution, elle conduisit à la perte de précieux documents et d'un
moyen de transport. Mais dans la catégorie des actes inconsidérés,
l'utilisation à pleine puissance d'un cordon détonnant fit voler en
éclats la moitié de la Mairie et ses otages. Tout ça pour éliminer
un officier supérieur Immortel en fuite et prêt à se suicider si
nécessaire. Certes il semblait être increvable. Mais combien de
fois a-t-il fait usage de son arme ?
De
plus, il eusse fallu d'un cheveu pour que les renforts en la personne
de YIN FU ne fusse réduit à néant par l'arme antichar de BJ.
Réflexe ou miracle, si la cible fut heureusement manquée, elle
termina sa course par accident dans un autre véhicule déjà en
flammes.
Enfin
de compte nos héros ont pu récupérer quelques documents mettant en
exergue les programmes expérimentaux de la clinique pour le compte
des Nazis et un pied en métal qui feront le bonheur des recherches
de notre prix Nobel de physique.
Comme
souvent la cavalerie arriva après la bataille. Des troupes
polonaises soutenues par quelques chars accompagna notre commando à
la gare de Poznan.
Épilogue
Le
8 septembre l'armée polonaise venant de Poznań
pris
par surprise les Allemands. Les membres du SOE purent ainsi fuir la
Pologne. Cachés parmi la population, ils gagnèrent les Balkans avec
de faux papiers. Par cargo ils rejoignirent par la Grêce la France.
Les valises pleines de dossiers des programmes nazis et du pied en
métal, ils furent reçus avec les honneurs par Churchill en
personne.
Leur
exploit montrait combien le SOE était un service secret nécessaire
pour les alliés dans la lutte scientifique et mystique contre les
nazis et leur soif d'horreur.
Résumé
de renseignements recueillis
La
Clinique comprend un laboratoire au 1er
étage et deux salles d'opérations au sous-sol.
La
documentation comporte d'une part une liste de cobayes tous issus de
la noblesse juive polonaise et d'autre part les protocoles de
recherches suivants menés par les chercheurs d’Artam
Brotherhood :
L’expérimentation
médicale nazie désigne
les expériences médicales pratiquées en vertu de l'idéologie
nazie par des médecins
SS
du Artam
Brotherhood. Elles
exposaient les cobayes humains à des conditions cruelles voire
barbares pour les plus extrêmes d'entre elles avec des apports
scientifiques contestables voire inutiles. Des expériences comme des
inoculations de germes mortels (typhus, peste, malaria) étaient
également pratiquées, ainsi que des
expériences sur l'alimentation, sur les gaz de combats, les brûlures
au phosphore, des injections intraveineuses de phénol, essais de
nouveaux sulfamides. Ces expériences ont été commanditées par
l'armée allemande (Luftwaffe, Kriegsmarine, et Wehrmacht) dont les
expériences sur la tuberculose, des opérations chirurgicales
expérimentales parfois inutiles, essais d'alimentation variés,
emploi de la mescaline, essais de vaccination ou pandémie contre le
paludisme (moustiques) ou malaria, les expériences sur la
reconstitution de l'os sans périoste, sur la gangrène gazeuse, sur
la régénération de muscles, de nerfs et d'os, les expériences de
stérilisation de femmes, les expériences mystérieuses avec une
poudre blanche Zeta.
Expérimentations
Personnelles
SULFAMIDES
- HEXOBARBITAL
HertaOberheuser travaille sous la
supervision du Dr Karl Gebhardt
et prit part aux expérimentations médicales nazies dont
l'utilisation de la sulfanilamide sur les os, les muscles et les
nerfs, menées sur 86 femmes. 74 d'entre celles-ci étaient des
prisonnières politiques polonaises. Elle fut responsable du décès
d'enfants en bonne santé, causés par des injections d'huile et
d'hexobarbital. Elle prélevait ensuite des organes et les membres
amputés. Le temps d'injection des doses allait alors de trois à
cinq minutes, la personne restait pleinement consciente jusqu'au
dernier moment.
GANGRENE
GAZEUSE
KarlGebhardt travaillait sur la
gangrène gazeuse, une
infection microbienne de type A (bactérie anaérobie).Cette bactérie
produit du gaz au sein du tissu infecté. Il en résulte une
sensation de crépitement, parfois perceptible lorsqu’on palpe les
zones concernées. L'infection .se déclare après souillure des
plaies par de la terre, des instruments ou des mains sales. Les
infections de ce type étaient et restent les plus fréquentes sur
des plaies de guerre. La « gangrène gazeuse » était l'une des
infections les plus redoutées lors des guerres du passé (guerre de
Sécession, Première Guerre mondiale), souvent soignée par
l'amputation du membre touché ou conclue par la mort du patient.
Elle se contracte aussi après contamination lors d’une
intervention chirurgicale. Elle reste grave en dépit des progrès
permis par les antibiotiques et l’utilisation de l’oxygénothérapie
hyperbare.
CATALEPSIE
HelmutPoppendicktravaillait sur la
catalepsie. La
catalepsie désigne
la suspension complète du mouvement volontaire des muscles dans la
position où ils se trouvent positionnés. L'attitude qui s'en dégage
est celle d'une statue ou d'un mime conservant une position figée en
pleine action. Un patient dans un tel état peut rester des heures
dans une même position ; si l'on arrive à changer cette position
(par exemple : soulever son bras), alors le malade restera dans cette
position (tandis qu'un individu sain est incapable de rester dans une
même position si longuement), donnant ainsi l'impression d'être
passé à l'état de cadavre. Ses expériences demandées
l'utilisation d'électrodes afin de stimuler les nefs et les liaisons
neurologiques ou de les détruire.
Projet
Der Übermensch SurHomme
Toutes
les expériences menées ont pour but commun de doter l'armée
allemande de surper-soldats.
Une
drogue pour donner du courage et rendre plus vigilent le soldat
allemand
La
méthamphétamineest
une drogue de synthèse psychostimulante hautement addictive. Elle
provoque une euphorie et une forte stimulation mentale. Pure, la
méthamphétamine se présente sous une forme solide cristalline
(d'où sa dénomination de « crystal »),
incolore et inodore, qui peut rappeler du verre pilé ou de la glace
(d'où sa dénomination de « ice »).
Au Japon, à Hong Kong, aux Philippines, en Malaisie et en Indonésie
elle est connue sous l'appellation shabu.
L'amphétamine, découverte avant la méthamphétamine, fut d'abord
synthétisée en 1887 en Allemagne par le chimiste roumain Lazăr
Edeleanu qui l'appela phénylisopropylamine.
Peu
de temps après, la méthamphétamine fut synthétisée à partir de
l'éphédrine en 1893 par le chimiste japonais Nagai Nagayoshi.
Trois
décennies plus tard, en 1919, le chlorhydrate de méthamphétamine
fut synthétisé par le pharmacologiste Akira Ogata via la réduction
de l'éphédrine en utilisant du phosphore rouge et de l'iode. La
forme HCl a été synthétisée, brevetée en 1937 et commercialisée
dès 1938 par la société pharmaceutique allemande « Temmler
Werke GmbH » sous la marque « Pervitin ».
La
méthamphétamine est généralement fumée sous sa forme
cristalline, ou ingérée
sous
forme de pilules. Les usagers injecteurs liquéfient les cristaux
avec de
l'eau
pour pratiquer l'injection.
Effets
recherchés :
confiance
en soi décuplée, stimulation de la vigilance , diminution de la
fatigue/faim, euphorie , stimulation de la libido, retard à
l'éjaculation,
Effets
secondaires :
anxiété,
agitation , diminution de la concentration , importante perte de
poids, inflammation de la peau léthargie, déshydratation, lésions
et destruction sévère des dents et de la cavité buccale,
Autres
effets à long terme :
hallucinations,
délires, paranoïa, comportements violents, dépression, troubles du
sommeil et de la circulation sanguine, dérèglement du cycle
menstruel chez les femmes.
Les
effets de la prise de méthamphétamine durent de 8 à 24 heures et
son effet se fait encore sentir dans le corps pendant au moins trois
jours. Un usage répété peut entraîner une dépendance. Une
dépendance psychologique apparaît rapidement ; il n'est cependant
pas prouvé qu'une prise unique peut créer une dépendance.
L'usage
prolongé et répété peut induire des troubles comportementaux
(agressivité, troubles de l'adaptation), des épisodes psychotiques
avec hallucinations et paranoïa . À long terme, la méthamphétamine
peut provoquer une dépression du système immunitaire et de
l'asthme.
Comme
toutes les amines secondaires, la méthamphétamine est oxydée par
le métabolisme en hydroxylamine, et favorise par conséquent la
production de monoxyde d'azote , responsable de la régulation de la
mort des cellules du système immunitaire, et fortement corrélé à
l'asthme. Elle peut, éventuellement, provoquer de violentes
hallucinations (fatigue, parfois — rarement — « psychose
amphétaminique ») et un effet d'éveil important (trois, quatre
jours sans dormir).
Un
soldat insensible à la douleur et corvéable à souhait
Dans
le vaudou haïtien, le zombie est une personne victime d'un bokor
(prêtre vaudou), plongée dans un état cataleptique et privée de
son âme par administration d'une puissante drogue à base de
tétrodotoxine. La
victime, qui passe pour morte, est ensuite enterrée ; au bout d'un
certain temps (moins de 24 heures sous peine de mourir d'anoxie), le
sorcier revient déterrer le corps de sa victime « à ressusciter »
tout en récitant diverses formules magiques. Extrait de sa tombe, on
lui administre aussitôt, puis encore le lendemain, une pâte ou un
liquide à base d'atropine
ou de datura, antidote qui élimine les effets du poison et le fait
sortir de sa léthargie. Puis on lui donne une drogue
hypnotique
(scopolamine ou atropine) qui rend la victime amnésique et la réduit
en esclavage, cet état étant facilité par les lésions
cérébrales hypoxiques
dues à la consommation de l'oxygène dans le cercueil. La
tétrodotoxine
ayant détruit
leurs fibres nerveuses
sensitives, certains zombies rendus insensibles
aux petites blessures ont des muqueuses
de nécrosées
(comme la langue ou le voile du palais, ce qui leur donne une voix
caverneuse).
La
drogue est à base de tétrodotoxine, un poison puissant que l'on
retrouve dans le tétraodon (poisson-ballon, le fufu haïtien ou fugu
japonais), et est administrée sous forme de liquide à ingérer
ou par contact avec la peau sous forme de poudre (placée
notamment dans les chaussures ou à l'intérieur des vêtements,
cette poudre est associée à une substance urticante du type venin
de crapaud pour que la personne se gratte et que la poudre
pénètre la peau) . En Haïti, on parle de « recevoir un coup
poudre ». Elle donnerait à la victime toute l'apparence d'un mort
par un arrêt complet apparent des fonctions vitales (état de
catalepsie), tandis que le sujet resterait conscient et
continuerait d'entendre ce qui se passe autour de lui. Selon les
sources, le poison aurait un effet limité dans le temps ou pourrait
être annulé avec un antidote. Cette pratique, courante en Haïti et
au
Bénin,
est interdite, mais elle perdure néanmoins, le vaudou étant une
tradition ancestrale dans la culture de ces peuples.
La
tétrodotoxine
est une neurotoxine
puissante qui se concentre dans le foie,
les viscères,
la peau
et les gonades
(organes reproducteurs, testicules, ovaires). La tétrodotoxine
bloque de manière très sélective le pore des canaux
sodium voltage-dépendants,
empêchant l’influx nerveux.
Le
tableau clinique se
présente ainsi :
-
atteinte du système nerveux avec paresthésies orales et périorales,
nausées souvent accompagnées de vomissements, parfois avec
diarrhées et douleurs abdominales ; vertiges, pâleur, sensation de
malaise, puis ataxie et engourdissement général avec la sensation
de flotter.
-
Fourmillements et picotements des extrémités précédent la
paralysie des membres inférieurs et des
extrémités
; modifications de la sensibilité profonde, la gorge et le larynx
sont touchés très tôt ce qui provoque une dysphagie voire une
aphagie complète, ainsi qu’une dysphonie ; dilatation des pupilles
(mydriase) ; dans le cas d’intoxication aigüe, bradycardie et
hypotension, hypersalivation, hypothermie, hypersudation, asthénie ;
cyanose des extrémités et des lèvres, hémorragies pétéchiales
sur le corps.
Ces
symptômes surviennent en moyenne huit heures après ingestion.
Par la suite, une paralysie spastique apparaît. Le décès est
souvent dû à une paralysie respiratoire, l’état de conscience
n’étant en général pas affecté.
On
peut distinguer 4 stades dans l’intoxication :
1.
paresthésies buccales suivies dans certains cas de nausées
et vomissements.
2.
paralysie motrice des doigts et des membres, perte des
mouvements musculaires volontaires, catalepsie, cyanose,
hypotension, dysphagie et dysphonie. Hyponatrémie.
3.
Détresse respiratoire. La mort survient par arrêt
respiratoire. Les battements cardiaques persistent mais sont de
courte durée.
4.
Arrêt cardiaque par collapsus.
Dossiers
Perdus
Lorsque
les membres du SOE ont cherché à récupérer les archives de la
clinique dans le village la destruction d'un véhicule leur a fait
perdre des documents. Apparemment des dossiers ont été perdus ou
endommagés. Certaines pièces font référence au programme Aktion
définit ainsi par le Chancelier Adolf Hitler,le 1er
septembre 1939.
«
Le Reichsleiter Bouhler
et le docteur en médecine Brandt sont chargés, sous leur
responsabilité,
d'étendre
les attributions de certains médecins. Ceux-ci pourront accorder une
mort dite miséricordieuse aux malades qui auront été jugés
incurables selon une appréciation
aussi rigoureuse que possible. » Adolf Hitler, le
1er
septembre 1939
Par un ordre du 5
septembre 1939 Martin Bormann chef de la chancellerie du parti nazi
félicite les scientifiques chargés du programme expérimental et
exige le passage à une forme industrielle.
Un
pied en métal
Alors que le général
allemand semblait invincible sous les balles, l'usage d'un explosif
expérimental eu raison de lui. Pulvérisé, ses membres ont été
éparpillés. Seul un pied fut découvert. Ce membre n'était
pas en os mais en métal. S'agissait-il d'une prothèse ? Si tel
était le cas, elle semble plus technique et plus résistante que
celles de nos poilus de la 1ère guerre. De retour au QG
du SOE les membres remirent le pied à l'agent Q. Niels BOHR aurait bien voulu en suivre
l'expertise si ce dernier n'avait pas explosé. En effet à en croire nos experts en technologie et en sciences physique pure, il s'autodétruisit dans des flammes couleur émeraude.