ONE-SHOT JDR

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ONE-SHOT JDR, jeux de rôles proposés gratuitement chaque mois par Alexandre Guillemaud en paternariat avec les associations toulousaines ou à domicile.

samedi 15 octobre 2016

Secret Second World War Mission 3 Bataille de la France

Secret Second World War Mission 3

 

SECRET SECOND WOLRD WAR
MISSION 3 WOTAN

Aux dernières nouvelles un agent du SOE s'est infiltré dans les lignes ennemies. Profitant de l'opération Dynamo où d’innombrables navires de toutes sortes sont envoyés récupérer l'armée anglaise en déroute sur les plages de Dunkerque, nos héros doivent retrouver l'agent disparue puis avec elle découvrir les activités archéologiques nazies sur un site sous-marin.

 Phase 1 Débarquement sur La Panne : la plage du QG anglais de Dunkerque 




 Phase 2 Retrouver à Nieuport les troupes françaises du Général Blanchard


Phase 3 Rendez-vous à l'église de Mesegen

  1/ Une arrivée en pleine nuit à Mesegen





2/ Un Panzer II en embuscade

 


  3/ Tout le monde s'écarte - On descend du camion en flammes


4/ L' Erreur tactique nazie : viser l'autochenille de Sean & Rick


5/ La charge polonaise ou comment un char français immobilise le Panzer

6/  Sean et Lyn rencontrent une none dans l’église : l'agent Wotan

 

7/ Les flammes du panzer et le lance-flammes des troupes nazis

 

8/ Fouille du Cimetière: Lyn relève d'étranges inscriptions

 

9/ Les troupes de la Heer fuient sous le feu des blindés français

 

Phase 4

 

samedi 24 septembre 2016

Secret Second World War Mission 2 Norvège 1940

SECRET SECOND WOLRD WAR

MISSION 2 Krisprolls

La France et le Royaume-Uni avaient tous deux signé par le passé des traités d’assistance militaire avec la Pologne et de ce fait, deux jours après le début de l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, le 1er septembre 1939, les deux pays déclaraient la guerre à cette dernière. Toutefois, aucun d’entre eux n’entreprit d’ouvrir un front à l’Ouest, et aucune confrontation d’envergure n’eut lieu entre les deux parties durant plusieurs mois.
Les alliés étaient réticents à s'engager immédiatement et massivement dans un nouveau conflit terrestre sur le continent européen, pensant qu'il s'agirait alors d'une réédition de la Première Guerre mondiale, qu'aucune des parties ne souhaiteraient recommencer.

La stratégie d'un blocus afin d'affaiblir indirectement l'Allemagne en réponse à l'invasion de la Pologne sembla plus opportune. L'industrie allemande était fortement dépendante des importations de minerai de fer provenant des régions minières au nord de la Suède, et une grande partie de ce minerai était expédié en Allemagne par le port norvégien de Narvik. Le contrôle de la côte norvégienne permettrait ainsi de resserrer le blocus autour de l'Allemagne.

En octobre 1939, le chef de la Kriegsmarine allemande, le grand-amiral Erich Raeder, discuta avec Hitler des dangers causés par la présence éventuelle de bases anglaises en Norvège et la possibilité pour l'Allemagne de se saisir de ces bases avant que le Royaume-Uni ne soit en mesure de le faire. La Marine appuyait sur le fait que l'occupation de la Norvège permettrait le contrôle des espaces maritimes attenants et qu'elle pourrait servir de base de départ pour de futures opérations contre l'Angleterre.

Vers fin novembre 1939, Winston Churchill, en tant que nouveau membre du British War Cabinet, proposa de miner les eaux norvégiennes. Cela forcerait les convois de minerai à venir naviguer dans les eaux internationales de la mer du Nord, où la Royal Navy était en mesure de leur barrer la route. Toutefois, sa proposition fut repoussée par Neville Chamberlain et Lord Halifax, du fait de leur crainte d’une réaction négative des pays encore neutres en les encourageant à s'allier avec l'Allemagne.

Après le déclenchement de la guerre d'Hiver entre l'Union soviétique et la Finlande en novembre 1939, la situation diplomatique fut changée.

En janvier 1940, le Royaume-Uni et la France commencèrent sérieusement à envisager d'aider la Finlande. Leur plan consistait en l'envoi d'une force, devant débarquer à Narvik, au nord de la Norvège, puis traverser la Suède jusqu'à la Finlande. Évidemment, ce plan leur aurait permis par là même d'occuper les gisements de fer en Suède et de se procurer en Norvège auprès de Norsk Hydro les stocks de oxyde de deutérium demandées en février 1940 par les chercheurs Joliot-Curie et Kowarski. En effet ces deux savants ne possèdent que quelques grammes d'eau lourde indispensable en grande quantité pour jouer le rôle de « ralentisseur » dans l'expérience qu'ils ont mise au point.

Le 14 février 1940, le destroyer britannique HMS Cossack aborda le navire de transport allemand Altmark dans les eaux territoriales norvégiennes, violant ainsi la neutralité de la Norvège, libérant 300 marins britanniques prisonniers à bord, ce qui constituait également une violation de la neutralité norvégienne de la part des Allemands. Le Altmark aurait dû les relâcher dès qu'il entrait en territoire neutre. Hitler considéra cet incident comme une preuve claire de la volonté britannique de violer la neutralité norvégienne, ce qui le décida encore davantage à mettre son plan à exécution.

Avril 1940 Opération WESERUBUNG

Préalable à l’opération Weserübung le 7 avril, même si la région fut la cible du mauvais temps, la couvrant d’un épais brouillard et rendant la mer grosse, ce qui incommoda les différents convois, les premiers vaisseaux allemands appareillèrent le 7 avril 1940 pour percer le blocus allié. Toutefois, le temps vint en aide aux Allemands, leur fournissant un rideau de protection pour leur flotte. Bien que le mauvais temps rendit les opérations de reconnaissance difficiles, les deux groupes allemands furent découverts à 170 kilomètres au sud du cap Lindeness (la zone la plus au sud de la Norvège) peu après 08h00 par des patrouilles de la RAF, qui les identifièrent comme étant composés d’un croiseur et de six destroyers. Une escadre de bombardiers fut envoyée à leur poursuite et les trouva 125 kilomètres plus au nord que lors du contact précédent. Aucun dégât ne fut infligé lors de l’attaque, mais les forces allemandes furent réévaluées à un croiseur de bataille, deux croiseurs et dix destroyers. De fait des règles strictes alors en application concernant le silence radio, les bombardiers ne purent en rendre compte avant 17h30.

Tandis qu’un destroyer britannique commençait à mouiller les premières mines dans les eaux norvégiennes (l’opération Wilfred), la flotte nazie longeait les fjords. Apprenant ces mouvements allemands, l’Amirauté britannique en vint à la conclusion que les Allemands tentaient de forcer le blocus que les Alliés imposaient à l’Allemagne, et comptaient utiliser leurs flottes pour couper les voies commerciales de l’Atlantique. L’amiral Sir Charles Forbes, commandant en chef de la Home Fleet, en fut informé et appareilla à 20h15 afin de les intercepter. Les deux camps n’étant pas réellement conscients de l’importance des agissements de l’autre, tous deux poursuivirent la marche de leurs plans respectifs.
Le Renown arriva au Vestfjord tard dans la nuit et prit position près de l'entrée du fjord tandis que les destroyers procédaient aux opérations de mouillage des mines. Pendant ce temps, les Allemands faisaient appareiller le reste de leurs forces d'invasion. Le premier contact direct entre les deux adversaires eut lieu le lendemain matin sans qu'il n'ait été du ressort de la volonté de quiconque.

Vers 8h00 du matin du 8 avril Le Glowworm, en route pour rejoindre le Renown, sortit de l'épais brouillard sur l'arrière du destroyer allemand Z 11 Bernd von Arnim puis du Z 18 Hans Lüdemann,. Il s'ensuivit immédiatement une escarmouche et les deux destroyers prirent la fuite, appelant à la rescousse. L'Admiral Hipper répondit rapidement à cet appel à l'aide et endommagea rapidement le Glowworm. Trop ralenti pour pouvoir distancer le puissant croiseur lourd allemand, le Glowworm tenta alors de l'éperonner. Le Glowworm occasionna des dommages significatifs au Hipper sur son tribord, et le Glowworm fut quant à lui détruit par une salve à bout portant tirée juste après. Durant son combat, le Glowworm rompit le silence radio et informa l'Amirauté de sa situation. Bien que le destroyer n'eût pas le temps d'achever sa transmission, cela était suffisant pour que l'Amirauté sache que le Glowworm avait été aux prises avec un gros navire allemand, que des coups avaient été tirés et que le contact ne pouvait plus être rétabli avec le destroyer. En réponse, l'Amirauté ordonna au Renown et à son unique navire d'escorte (les deux autres ayant été se ravitailler en port ami) d'abandonner leur position dans le Vestfjord et de se diriger vers la dernière position connue du Glowworm.  

 

À 10h45, les huit autres destroyers chargés du mouillage des mines reçurent à leur tour l'ordre de s'y rendre.

À midi, le sous-marin polonais ORP Orzeł rencontra et coula le transport de troupes allemand Rio de Janeiro dans le Skagerrak. Parmi les débris furent découverts les corps de soldats allemands en uniforme ainsi que de multiples fournitures militaires. Bien que l'Orzeł ait rapporté cet incident à l'Amirauté, celle-ci était trop préoccupée par la situation du Glowworm et son assaillant allemand pour y accorder plus d'importance dans le flot d'informations qui lui parvenait. La plupart des soldats allemands naufragés furent recueillis à bord de bateaux de pêche norvégiens, et il ressortait de leur interrogatoire qu'ils étaient destinés à protéger Bergen des Alliés. Cette information fut transmise à Oslo où le Parlement norvégien, le Storting, n'y prêta pas grand intérêt, jugeant que cela relevait de l'ignorance des soldats, et ne prit d'autre mesure que d'alerter les garde-côtes.

À 14h00, l'Amirauté reçut l'information selon laquelle la reconnaissance aérienne avait localisé un groupe de navires allemands à une grande distance de Trondheim, direction ouest nord-ouest, cap à l'Ouest. Cela renforçait la thèse soutenue par l'Amirauté d'une tentative de rupture du blocus par les Allemands, et la Home Fleet changea de cap, passant du nord-est au nord-ouest avec à nouveau l'espoir de les intercepter. Par ailleurs, Churchill annula le plan R4 et ordonna aux quatre croiseurs transporteurs de troupe de désembarquer leur chargement et d'aller se joindre à la Home Fleet. En réalité, les bâtiments allemands, c'est-à-dire la Gruppe 2, en étaient seulement à faire des cercles afin de n'atteindre leur cible, Trondheim, qu'à l'heure dite.
Cette nuit-là, après avoir pris connaissance du grand nombre de rapports mentionnant la présence de vaisseaux allemands au sud de la Norvège, Charles Forbes commença à douter de la validité de l'hypothèse d'une tentative de rupture du blocus, et donna l'ordre à la Home Fleet de mettre cap au Sud en direction du Skagerrak. Il ordonna également au HMS Repulse, ainsi qu'à un autre croiseur et plusieurs destroyers, de faire quant à eux route vers le Nord afin de rejoindre le Renown.

À 23h00, au moment où Forbes venait juste d'être informé de l'incident du Orzeł, la Gruppe 5 fut approchée par le patrouilleur norvégien Pol III à l'entrée du fjord d'Oslo. Le Pol III envoya rapidement un message d'alarme aux batteries côtières de Rauøy (sur l'île de Rauøy) et ouvrit le feu sur le contre-torpilleurs Albatros au moyen de son unique canon, peu avant d'entrer en collision avec ce dernier. L'Albatros et deux autres unités répondirent à coups de canons antiaériens, tuant le commandant et mettant le bateau en feu. Le Groupe 5 poursuivit son chemin dans le fjord et passa les batteries côtières avancées sans incident. Plusieurs petits bateaux allemands se séparèrent alors du groupe afin de capturer les fortifications ainsi tournées, ainsi que Horten. Cette activité ne passa pas inaperçue, et bientôt les rapports atteignirent Oslo, provoquant une réunion nocturne au Storting vers minuit. Durant celle-ci, l'assemblée décida de procéder à une mobilisation partielle (avec ordres délivrés par la poste) et une instruction selon laquelle les vaisseaux britanniques et français ne devaient pas être attaqués.
À peu près à ce moment-là, plus au Nord, le Renown se repliait sur le Vestfjord après avoir atteint la dernière position connue du Glowworm, sans y avoir rien trouvé. La mer grosse avait obligé Whitworth à naviguer plus au nord que nécessaire et l'avait isolé de ses destroyers lorsqu'il fit la rencontre du Scharnhorst et du Gneisenau. Le Renown engagea le combat avec les deux croiseurs de bataille et durant le court combat, le Gneisenau eut ses systèmes de réglage de tir endommagés, l'obligeant lui et le Scharnhorst à fuir plus au Nord. Le Renown tenta la poursuite, mais à 04h00 il perdit le contact visuel du fait du mauvais temps.

Le 9 avril, l'invasion allemande était en marche. L’opération Weserübung visait le Danemark et la Norvège. Aux petites heures l'Allemagne envahissait le Danemark et la Norvège, opération menée ouvertement comme une manœuvre préventive allant à l'encontre d'une possible occupation planifiée et ouvertement discutée de ces deux pays par une force franco-britannique. Juste avant l'arrivée de leurs troupes, des envoyés allemands informèrent les gouvernements des deux pays que la Wehrmacht devait venir « protéger la neutralité de leurs pays contre l'agression franco-britannique ». Ce motif servit de prétexte à une invasion militaire de ces deux pays car « l'agression franco-britannique » n'a, dans les faits, jamais eu lieu.


Stratégiquement parlant, le Danemark ne revêtait pas une grande importance aux yeux des Allemands, hormis comme base de départ pour leurs opérations ultérieures en Norvège, ainsi qu’évidemment comme pays frontalier de l'Allemagne qui devait être contrôlé d'une manière ou d'une autre. Petit et relativement plat, le pays constituait un terrain idéal pour les opérations militaires allemandes, et la petite armée danoise n'avait que peu d'espoir en cas de résistance armée.

Néanmoins, le 9 avril à 5h10, quelques troupes danoises engagèrent le combat avec les Allemands, ce qui leur occasionna quelques dizaines de victimes.
Après qu'un millier d'hommes eurent débarqué dans le port de Copenhague, un détachement de la garde royale engagea le combat avec les assaillants. Juste après les premiers coups de feu, plusieurs formations de bombardiers Heinkel He 111 et Dornier Do 17 survolèrent la ville. Face à la menace explicite de la Luftwaffe, le gouvernement danois capitula en échange de l'assurance que la population serait épargnée.

La Norvège était importante pour l'Allemagne, et ce pour deux raisons principales : elle pouvait constituer une importante base pour ses unités navales, y compris ses U-boots, lui permettant ainsi de harceler les convois alliés dans l'Atlantique Nord d'une part et, d'autre part, de protéger ses cargaisons de minerai de fer en provenance de Suède via le port de Narvik. Autre point marquant, la Norvège était également importante d’un point de vue symbolique de par les inspirations völkisch du parti nazi d’Adolf Hitler. Nombre de ses membres voyaient en effet le pays comme le berceau de la prétendue race aryenne.

L'invasion de la Norvège commence donc au matin du 9 avril 1940. Les forces d’attaques étaient organisées en six groupes


Dans l'Ofotfjord menant à Narvik, les dix destroyers allemands du Gruppe 1 sont en approche. Avec le Renown et son escorte déroutés plus tôt afin de rendre dompte de l'incident du Glowworm, aucun vaisseau britannique ne leur barre la voie, et les Allemands peuvent pénétrer dans la zone sans rencontrer de résistance. Au moment où ils atteignirent le fond du fjord près de Narvik, la plupart des destroyers avait déjà quitté le regroupement principal afin de capturer les batteries avancées de l'Ofotfjord, en laissant seulement trois avec pour mission de réduire au silence les deux vieux navires de défense côtière norvégiens qui montaient la garde, à savoir le Eidsvold et le Norge. Bien qu'antédiluviens, les deux vaisseaux étaient en mesure de prendre le dessus sur ces destroyers bien plus légers et au blindage moins épais. Après une courte discussion avec le capitaine du Eidsvold, les bateaux allemands ouvrirent le feu par précaution sur le navire de défense côtière, le coulant après l'avoir atteint de trois torpilles. Le Norge entra dans la bataille peu après et tira sur les destroyers, mais ses régleurs de tir manquaient d'expérience et n'envoya aucun coup au but avant d'être coulé par une bordée de torpilles des destroyers allemands.

Le 9 avril vers 5 h 15 des parachutistes allemands (Fallschirmjäger) atterrissent près des aéroports d'Oslo Fornebu, de Kristiansand Kjevik et de Stavanger Sola. Les Allemands capturent Narvik et y font débarquer les 2 000 hommes des troupes d'infanterie de montagne.
Le plan devait permettre de submerger rapidement les forces norvégiennes et d’occuper ces aires vitales avant même que toute forme de résistance ait pu être mise sur pied.

À Trondheim, le Gruppe 2 ne rencontra également qu'une légère résistance durant le débarquement. Dans le Trondheimsfjord, l'Admiral Hipper attaqua les batteries côtières pendant que ses destroyers d'escorte, en avant toute, les dépassèrent à une allure de 25 nœuds. Un coup particulièrement bien placé du Hipper coupa les câbles d'alimentation des projecteurs et rendit les canons de la batterie inefficaces. Seul un destroyer reçut un coup durant les opérations de débarquement.
À Bergen, les ouvrages de défense côtière offrirent une résistance plus sévère lors de l'approche du Gruppe 3, et le croiseur léger Königsberg ainsi que le vaisseau d'entraînement d'artillerie Bremse furent endommagés, ce dernier l'étant même de manière sérieuse. Le manque de projecteurs de poursuite amoindrit toutefois l'efficacité des canons, et les navires de débarquement purent opérer sans grande opposition une fois à quai. Les fortifications se rendirent peu après, dès l'arrivée d'unités de la Luftwaffe.
À Kristiansand, la résistance des fortifications côtières fut encore plus dure, reportant par deux fois le débarquement et endommageant sérieusement le Karlsruhe, le poussant presque à l'échouage. La confusion se répandit toutefois lorsque les Norvégiens reçurent l'ordre de ne pas tirer sur les vaisseaux britanniques ou français, et que les Allemands commencèrent à utiliser des codes norvégiens capturés à Horten. Les Allemands du Gruppe 4 en profitèrent alors pour gagner rapidement le port et y débarquer leurs troupes, capturant la ville à 11h00.
Le Gruppe 5 rencontra la résistance la plus sérieuse devant le système de défense intérieur de l'Oslofjord, à proximité de Drøbak. Le Blücher, ouvrant le passage, s'approchait des forts en pensant qu'ils seraient pris par surprise et qu'ils ne pourraient pas réagir à temps comme de nombreux autres à l'embouchure du fjord. Le croiseur était à peine arrivé à portée de la batterie que la forteresse de Oscarsborg ouvrit le feu, mettant chaque coup au but. En quelques minutes, le Blücher se trouvait désemparé et ravagé par un terrible incendie. Le croiseur endommagé fut finalement achevé par une salve de torpilles lancées depuis une base terrestre lance-torpilles, il coula avec à son bord la plus grande partie du personnel administratif destiné à la fois à la supervision de l'occupation de la Norvège et à occuper le quartier général de la division devant prendre possession d'Oslo. Le croiseur Lützow, également endommagé lors de l'attaque, dut battre en retraite, en compagnie de la totalité du Gruppe 5, douze miles au sud vers Sonsbukten où il fit débarquer ses troupes. Cette distance retarda de plus de 24 heures l'arrivée des principales troupes d'invasion allemandes à Oslo, bien que la ville tombât seulement douze heures plus tard, lors de l'arrivée de troupes ayant atterri à l'aérodrome de Fornebu.
Fornebu était censée être sécurisée par les troupes parachutistes une heure seulement avant l'arrivée des premières troupes d'occupation, mais ces premiers avions se perdirent dans le brouillard et n'arrivèrent pas. Pour autant l'aérodrome n'était pas fortement défendu et les soldats allemands le capturèrent promptement au sortir de leurs appareils. L'escadrille de chasseurs de l'aviation norvégienne basée à Fornebu résistèrent à bord de leurs biplans Gloster Gladiator jusqu'à être à court de munitions et se replièrent sur des aérodromes secondaires encore libres. Les personnels au sol de l'escadrille furent également rapidement à court de munitions pour leurs mitrailleuses antiaériennes et dans la confusion générale et le stress de la préparation des chasseurs, personne n'eut la présence d'esprit ni le temps de faire la distribution des armes personnelles et des munitions pour les rampants. Les tentatives norvégiennes pour lancer une contre-attaque tournèrent court et n'aboutirent à rien de convaincant. Apprenant ceci, Oslo se déclara ville ouverte et se rendit bientôt en totalité.
Quant au Gruppe 6 à Egersund et aux parachutistes de Stavanger, ils connurent peu de résistance et capturèrent rapidement leurs objectifs.

MISSION Krisprolls
 
Le premier ministre Churchill et Raoul Dautry, ministre français de l'Armement, confient à nos héros, à la veille de l’invasion de la Norvège par les Nazis, la très délicate mission de prendre les Allemands de vitesse et de rapatrier le stock mondial d'eau lourde de l'usine Norsk Hydro.



Norsk Hydro est un groupe norvégien spécialisé dans la production, le raffinage, et la fabrication de produits en aluminium dont le siège est à Oslo. La compagnie a été fondée le 2 décembre 1905 par Samuel Eyde, en exploitant une nouvelle technologie pour produire des engrais artificiels en fixant l'azote à partir de l'air (procédé Birkeland-Eyde). La technologie avait été développée par le scientifique norvégien Kristian Birkeland. Sa première centrale à énergie hydraulique a été construite à Notodden suivis par celle de Rjukan et Tinn. Vemork est le nom d'une centrale électrique située près de Rjukan dansla vallée du Tinn en Norvège. Construite par Norsk Hydro, elle a officiellement été ouverte en 1911. À ce moment, elle servait de source de courant électrique pour le procédé Birkeland-Eyde, lequel permet de fixer l'azote dans le but d'en faire de l'engrais azoté.
Plus tard, Vemork fut utilisé pour la fabrication de l'eau lourde, lequel était un sous-produit obtenu lors de l'électrolyse de l'eau. En 1934, Norsk Hydro construisit la première installation de production d'eau lourde.

Abord d'un hydravion piloté par le polonais, les membres du SOE gagnèrent l'aérodrome privé de Norsk Hydro après un court ravitaillement à bord d'un porte-avions britannique.
Ils se rendirent directement à l'usine pour y rencontrer le directeur Erik Henriksen, son adjoint et comptable Einar Skinnarland ainsi que la charmante secrétaire Hileguegue Anderson.



Afin de protéger leurs secrets de production, nos héros ont été reçus autour d'une table spécialement dressée dans l'entrée principale de l'usine. Alors que les responsables norvégiens s'attendaient à une vente tendues en l'absence de l'Allemagne, ne fussent-ils pas surpris par l'envolée des enchères entre une chinoise, un américain et un danois. Alors que Rick essayait de calmer un Niels Bohr enflammé par l'idée d'acheter le seul stock mondial d'eau lourde, il se trouva confronté à une Lyn Fu plus tenace que jamais au nom de l'Empire du Milieu. Par l'entremise de la charmante Alix, la Chine s’immisçait dans les affaires franco-britanniques.

 Ayant remporté les enchères Niels Bohr fit embarquer les 165 kg d'eau lourde à bord d'un wagon de la firme. Par le train ils rejoignirent en compagnie d'Hilguegue l'aérodrome secondaire où les attendaient leur hydravion et un bi-moteur.



Leur hydravion de départ n'ayant effectivement pas la capacité de tout convoyer, pouvaient-ils pour autant choisir le bi-moteur duquel un commando britannique débarquait pour protéger la piste d'envol. 


Informés que le Roi de Norvège était susceptible d'arrivée d'un instant à l'autre, ils furent contraints de gagner leur monomoteur. 
Alors que le camion de nos héros roula jusqu'à l'hydravion, une première escouade allemande s'infiltrait par le flan. 




Les tirs du mortier et des mitrailleuses du commando eurent raison de cette première vague d'assaut comme du transport de troupes suivant. Notre pilote polonais s'installa aux commandes de l'hydravion.
  

Pendant ce temps, la voiture royale escortée de deux Panhard AMD-178 s'arrêtait à hauteur de la maisonnette du Lt-Colonnel Daily Edouard de la Special Service Brigade. À la demande de d'O'Connell les autres membres du SOE furent autorisés à prendre placer à bord du bi-moteur. Encore fut-il judicieux de séparer la cargaison des passagers, l'arrivée d'un char ne leur permit pas de faire le choix.
 

À peine eut-il lancé les hélices que le nez de l'hydravion explosa sous le tir fracassant d'un Panzerkampfwagen II. Échappant de peu aux flammes, les poumons remplis de fumée, BJ succomba. Évacué par Rick, aidé de Sean, il fut placé avec la cargaison dans la queue de l'avion.




Ignorant l'escorte blindée, le char tourna sa tourelle vers la royale berline. Sous le souffle cette dernière se coucha sur le flan. 



 
Heureusement les tirs précis des automitrailleuses des forces norvégiennes neutralisèrent le panzer et rendit possible la fuite du roi Haakon VII de Norvège à bord du bi-moteur et la réalisation de la mission Krisprolls par nos héros.







Arrivés en Ecosse, ils furent accueillis par le Major Julia Smith



Bien les troupes norvégiennes soient soutenues par les troupes terrestres françaises et polonaises ainsi que de la Royal Navy et de la RAF, elles durent se rendre compte que par leur armement datant de la 1ere guerre ne pouvaient rivaliser contre les Bombardements dévastateurs des villes par La Luftwaffe menée par Reinhard Heydrich et le matériel dernier cri de la Heer.

 
Le roi Haakon vola à destination du Royaume-Uni afin de représenter la Norvège en exil. la princesse royale Märtha et ses enfants, s'étant vus refuser l'asile par leur Suède natale, quitteront plus tard Petsamo en Finlande afin de vivre leur exil aux États-Unis. De fait, la Norvège n'a donc jamais véritablement capitulé, le gouvernement de Vidkun Quisling fut déclaré illicite, et la Norvège, ainsi que son importante flotte marchande, demeura tout au long de la guerre un allié et non un territoire conquis.

En contrôlant la Norvège, le détroit du Danemark et la plus grande partie du littoral de la mer Baltique, le Troisième Reich encerclait la Suède par le nord, le sud et l'ouest. Enfin, le commerce maritime de la Suède et de la Finlande était totalement sous le contrôle de la Kriegsmarine.